Le tabernacle

Introduction:

On ne le dira jamais assez, l'Ancien Testament est d'une grande importance dans la compréhension de la foi chrétienne, car la foi plonge ses racines dans l'Ancien Testament.
L'histoire du peuple hébreu, les pratiques religieuses de la loi mosaïque prennent, à la lumière du Nouveau Testament, une dimension symbolique illustrant la relation de Dieu avec l'humanité, et révèlent très tôt de façon symbolique la personne et l'oeuvre de Jésus Christ.
La construction du Tabernacle, juste après la sortie d'Egypte, va montrer combien Dieu veut se révèler à l'homme et combien Il veut le racheter.
Dieu veut, au travers du Tabernacle, poser les prémices de la foi chrétienne et montrer qu'il n'existe qu'un seul chemin vers le salut.

1/ Le culte rendu à Dieu depuis l'aube de l'humanité

Avant la chute, Adam et Eve vivaient en communion parfaite avec Dieu; Dieu parlait avec Adam de façon naturelle et quotidienne.

La chute, c'est à dire la désobéissance d'Adam et Eve, entraine leur exclusion du jardin d'Eden, et la séparation progressive d'avec la présence de Dieu; le meurtre d'Abel par Cain son frère précipite cet éloignement de Dieu (Lire Genèse 4.14) : Cain s'enfuit loin de la face de Dieu, et cette vie loin de la face de Dieu va marquer tous ses descendants jusqu'à la génération de Noé.

S'il est vrai que les hommes vont s'enfoncer dans une vie éloignée de Dieu, il est vrai aussi que certains hommes vont commencer à invoquer le nom de l'Eternel et transmettre cette foi à leur descendants; c'est ce qui se passera en ce qui concerne le troisième fils d'Adam, Seth (Lire Genèse 4.26).

La Bible ne précise pas de quelle nature est le culte rendu à Dieu, mais il est certain en tout cas que les ancêtres de Noé manifestaient un respect et une crainte de Dieu; Après le déluge, on peut lire que Noé batit un autel et offrit des sacrifices d'animaux à Dieu, ce qui signifie que l'on pratiquait déjà une adoration de Dieu par des offrandes.

La Bible va commencer à décrire précisément le culte rendu à Dieu avec la sortie de Israélites hors d'Egypte, en mettant le projecteur sur la loi de Moïse et la construction du Tabernacle.

2/ La construction du tabernacle

Contexte : le peuple hébreu, issu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob vient de sortir d'Egypte par l'intervention de Dieu; Il devient un peuple autonome mis à part pour Dieu.

Projet concernant le Tabernacle : Dieu parle à Moise et lui ordonne de construire un lieu d'adoration; la construction est dictée très précisément par Dieu.
Cette construction s'appelle le Tabernacle (qui signifie Demeure) et doit être à la ressemblance du vrai Tabernacle qui se trouve dans les Cieux.

Exode 25.8 : Finalité du tabernacle.

Exode 25.9 - Exode 25.40 : Le tabernacle n'est pas une invention humaine mais est inspiré de Dieu dans les moindres détails.

Architecture du Tabernacle :

Le parvis

Exode 27.9-11 / Exode 27.12.15 : Sorte d'enclos rectangulaire de 50m sur 25m, avec une hauteur de 2m50.

Exode 27.16 : Une porte d'entrée du parvis.

Les colonnes qui supportent la toile du parvis ainsi que les planches du tabernacle sont en acacia, connu pour sa légereté, sa dureté et sa très bonne conservation (il supporte l'humidité et ne pourrit quasiment pas dans l'eau).
Les colonnes du parvis sont sur des socles en bronze (appelé airain aussi).

Le corps du tabernacle

Exode 26.15-22 : La tabernacle est formé de quatre murs en planches de 15m sur 5m

Les planches sont recouvertes d'or et posées sur des socles d'argent; elles sont tenues par des barres transversales en haut et en bas.

Exode 26.1-14 : Différentes tentures recouvrent le tabernacle : 1 tenture de fin lin, 1 tenture de poil de chèvre, 1 tenture en peau de bélier (teinte en rouge) et 1 tenture en peau de dauphin.

Exode 27.31-33 : Le tabernacle est séparé en 2 parties : le Lieu Saint et le Lieu très Saint, séparés par un voile violet, pourpre et cramoisi.

Mobilier du Tabernacle :

A l'intérieur du parvis se trouvent l'autel et la cuve.

l'autel

-> Exode 27.1 : c'est un élément carré de 2m50, haut de 1m50 destiné à bruler les animaux sacrifiés (on dit "holocauste")

la cuve

-> Exode 30.18 : on ne connait pas les dimensions de cet objet; la cuve contient de l'eau qui permet aux sacrificateurs de se laver les pieds et les mains; oublier cet acte de purification peut avoir pour conséquence la mort du sacrificateur.

A l'intérieur du lieu Saint dans tabernacle se trouvent les éléments suivants:

les pains de proposition

-> Lévitique 24.5 : il s'agit de douze pains faits à base de fleur de farine qui sont placés devant Dieu lors de chaque sabbat comme offrande, et servent de nourriture aux sacrificateurs.

le chandelier

-> Exode 25.31 : ce chandelier a 7 branches et est fait d'or pur d'une seule pièce, et comporte 7 lampes alimentées par de l'huile d'olive qui brulent continuellement; ce chandelier est la seule source de lumière du lieu Saint.

l'autel des parfums

-> Exode 30.1-3 et Exode 30.7-9 : Il s'agit d'un élément destiné à faire brûler du parfum aromatique; il est recouvert d'or; le parfum devait bruler en permanence.

A l'intérieur du lieu très Saint dans tabernacle se trouvent les éléments suivants:

l'Arche d'alliance

Exode 25.10-11 et Exode 25.16-18 : l'arche est un coffre contenant les tables de la loi, le bâton d'Aaron et la manne du désert; il est fermé par un couvercle appelé propitiatoire sur lequel sont sculptés 2 anges se tenant face à face en regardant vers l'intérieur de l'arche.

Une fois par an, le souverain sacrificateur devait entrer dans le lieu très Saint et répandre le sang d'un animal sacrifié.

3/ La symbolique du tabernacle

Le parvis

Le parvis illustre une séparation entre Dieu et l'homme, séparation à cause du péché; la toile en fin lin blanc illustre la pureté et la douceur de Dieu.

Les colonnes qui supportent le parvis illustrent quant à elles la justice inflexible de Dieu; le bois d'acacia imputrecible (qui ne pourrit pas) et le bronze (qui constitue le socle de chaque colonne), métal dur, sont synonymes de la justice inaltérable et rigoureuse de Dieu.

La hauteur du parvis (2m50 environ) illustre l'impossibilité à l'homme pécheur de voir l'intérieur du tabernacle, c'est à dire l'impossibilité de voir les choses de Dieu et de les comprendre.

Il n'y a qu'une seule entrée dans le parvis, symbole qu'il n'y a qu'une seule porte d'accès au royaume de Dieu; On ne peut pas y rentrer de différentes manières, avec différentes philisophies ou religions; Dieu n'a prévu qu'un seul chemin pour accéder à son Royaume.

Le Lieu Saint

Le découpage du tabernacle en 3 lieux distincts (parvis, lieu saint et lieu très saint) montre qu'il y a plusieurs étapes dans l'accès au Royaume de Dieu et à la personne de Dieu.

A chaque lieu est rattaché un certain degré de sainteté qui va en croissant au fur et à mesure que l'on s'approche du lieu très saint.

Le Lieu très Saint

Personne ne pouvait entrer dans le lieu très Saint sous peine de mourir car Dieu lui même se manifestait dans ce lieu; une seule fois par an, le souverain sacrificateur y rentrait pour déposer sur l'arche le sang du sacrifice pour le pardon des péchés du peuple.

Le lieu très Saint symbolise la présence du Dieu Saint qui veille sur Sa Parole représentée par les tables de la loi; le sang répandu sur l'arche représente la grâce de Dieu au travers du sacrifice de Jésus, grâce envers l'homme pécheur qui accompagne la justice de Dieu.

Les murs du tabernacle

Les planches constituant le tabernacle représentent les chrétiens matures constituant l'église; la planche est issue à l'origine d'un arbre; elle a été taillée et façonnée de manière à être parfaitement droite et ajustée; on peut y voir le travail du Saint Esprit dans la vie du chrétien depuis sa conversion, dont le but est de nous sanctifier et de nous rendre à l'image parfaite de Jésus-Christ; Dieu va utiliser des circonstances et parfois des épreuves qui agiront comme un outil sur le bois brut.

La finalité de cette transformation est double:

- Etre amener à la perfection selon Dieu (produire les fruits de l'Esprit) et être oint par Dieu symbolisé par l'or qui recouvre chaque planche (Recevoir les dons de l'Esprit).

- Tenir une place voulue dans la communauté de croyants et oeuvrer efficacement avec les frères et soeurs à nos côtés.

A noter que les planches reposent sur un socle d'argent; l'argent symbolisant la rédemption (le salut), les chrétiens tiennent debout par la grâce seule accordée par Dieu en Jésus.

A noter aussi que les planches sont unies par 2 barres transversales qui symbolisent un même Esprit unissant les croyants.

l'autel

L'autel situé à l'intérieur du parvis apparait comme la première étape dans la rencontre vers Dieu : le sacrifice, le sang versé pour le pardon des péchés (sacrifice expiatoire); le sang versé était comme un voile qui cachait le péché et permettait de s'approcher du Dieu saint.

L'on comprend mieux maintenant la fonction de la mort de Jésus à la croix, dont le sang a pour but de pardonner les péchés une fois pour toute.

la cuve

La cuve située à l'intérieur du parvis apparait comme la seconde étape dans la rencontre vers Dieu; elle est remplie d'eau pure, eau symbolisant le Saint Esprit qui purifie, lave et renouvelle l'homme, après que le péché soit pardonné grâce au sang versé.

A noter que le fond de la cuve est en airain, métal très dur; il faut comprendre par là que la justice de Dieu est toujours présente et qu'elle apparait par transparence au travers de l'action de l'Esprit Saint, qui, rappelons-le, convainc le monde de péché, de jugement et de justice.

Et ceci non pas pour le détruire, mais pour l'amener à la repentance.

Tout comme le sacrificateur ne pouvait entrer dans le lieu Saint sans s'être lavé préalablement avec l'eau de la cuve, l'homme ne peut rentrer dans la présence et le service pour Dieu sans avoir préalablement été purifié et transformé par le Saint Esprit, premièrement par la nouvelle naissance.

les pains

Les pains sont synonymes de nourriture, la nourriture spirituelle venant de Dieu pour nous faire grandir en stature et en connaissance; l'ingrédient de ces pains, la fine fleur de farine (farine fine et sans aspérités), représente Christ et sa nature parfaite qui est comme le pain de vie.

Les douze pains font référence aux douze tribus d'Israel, et symbolisent vraissemblablement que Christ était déjà la nourriture spirituelle destinée aux tribus Israélites.

l'Arche d'alliance

Comme dit précédemment, le Dieu Saint habitait dans le lieu très Saint et veillait sur l'Arche qui contenait Sa Parole représentée par les tables de la loi; le sang répandu sur l'arche représente la grâce de Dieu au travers du sacrifice de Jésus, grâce envers l'homme pécheur qui accompagne la justice de Dieu.

4/ La finalité du tabernacle

La manifestation concrete de Dieu dans le tabernacle, le jour et la nuit

Noé : Jugement et projet de Dieu

• Passage biblique : Genèse 6 à 9

Introduction :

On connait généralement Noé à travers l'histoire de l'arche du même nom, et on associe Noé au sauvetage d'animaux; Beaucoup d'associations ou de sites internet qui viennent au secours des animaux sont nommés ou surnommés "arches de Noé".

Pourtant l'histoire de Noé est beaucoup plus qu'une histoire animalière; elle relate un évènement historique tragique qui concerne toute l'humanité, voire la création toute entière.
Cette histoire s'adresse à toutes les générations et il aide à mieux comprendre Dieu dans sa vision de la création et de l'humanité.; elle nous rappelle que Dieu condamne le péché mais qu'Il sauve le juste et qu'Il désire que l'homme ne meurt pas mais qu'il se tourne vers Lui.

Ce récit doit faire réfléchir et mettre en garde l'homme quant à son attitude à l'égard de son prochain et à l'égard de son Créateur

1/ Contexte

Selon la chronologie biblique, le déluge remonté à plus de 4300 ans en arrière.

Noé vient du mot hébreux Noah qui signifie Repos (Voir Genèse 5.29)

La Bible nous donne la description de l'humanité au temps de Noé telle que Dieu la voit:

• Matth 24.38 : les humains sont civilisés et mènent une vie sociale comme la notre : Entre autres, ils se marient, marient leurs enfants
  


• Genèse 6 : L'attitude des humains est corrompue de façon généralisée sur toute la Terre, c'est à dire que les hommes se conduisent de façon immorale; ils font des actions que Dieu réprouve et ne font pas ce que Dieu attend d'eux.


• Cette corruption se caractérise notamment par la méchanceté (càd le crime, le vol, les insultes, la cruauté, la médisance, etc).


• 2 Pierre 1:5 : Ils sont impies , c'est à dire qu'ils ne craignent pas Dieu (i.e. ne respectent pas Dieu) et font ce qu'ils veulent.


• Rien de bon ne sort du coeur de l'homme; chaque jour il ne pense qu'à faire le mal.


• Ces gens commettent volontairement le mal; en effet, ils ont conscience du bien et du mal car l'Esprit de Dieu réside en eux.


• Matth. 24.39 : les gens sont aveuglés et ne se doutent de rien.


• La terre même est marquée par la violence de l'homme; cette affirmation du récit peut vraissemblablement sous entendre des problèmes écologiques.

Si l'on se réfère à certains sujets d'actualité, on peut mieux comprendre cette dernière affirmation : le bloc communiste (URSS, et pays communistes alentours) a connu entre autre 2 catastrophes écologiques extrèmement graves : l'une est l'assèchement de la mer d'Aral (Utilisation de l'eau pour arroser des champs de coton), et bien sûr la catastrophe de Tchernobyl avec l'explosion d'une centrale nucléaire qui a provoqué la mort de beaucoup de gens et contaminé durablement l'environnement (explosion due à un manque évident de sécurité); il faut remarquer que les différents gouvernements communistes ont toujours rejeté Dieu et l'enseignement biblique.

• Selon le verset de Genese 6.4, certaines femmes se sont accouplées avec des démons (les "êtres célestes" sont très probablement des anges déchus), ce qui a donné naissance à une race humaine hybride; on peut imaginer que l'occultisme était alors pratiqué de façon prononcé.


• Noé apparait comme le seul homme vraiment juste dans sa génération; il vient d'une lignée d'hommes qui craignent Dieu : Hénoc, Lemek entre autres; Il est prédicateur de la justice (2 Pierre 1:5), c'est à dire qu'il "évangélise" ses contemporains, en leur préchant vraissemblablement d'être droits devant Dieu et de rejeter le péché.

2/ Le jugement

Une grande condamnation (ou jugement) est prononcée par Dieu, mais Il va pourvoir aussi au salut des hommes justes.

Le jugement :

• Dieu constate la méchanceté de l'homme, son coeur tourné exclusivement vers le mal.


• Dieu éprouve un sentiment de regret et d'affliction : ces sentiments sont ceux éprouvés généralement après une confiance ou un amour trahi, ou de l'ingratitude.


• La parole exprimée par Dieu "l'Eternel dit: j'effacerai...." prononce l'arreté de jugement; toute comme lors de la création, les paroles exprimées par Dieu ont un effet physique, soit créateur soit destructeur; le jugement est prononcé 3 fois (Genèse 6.7, Gen 6.13, Gen 6.17).

Le salut:

Dieu sait faire la distinction entre les hommes droits et les pécheurs; même s'il n'y a qu'un seul juste, Il le sépare du reste qui est méchant.

• Noé obtient la faveur de Dieu (Gen 6.8); pourquoi ? parce qu'il est juste et intègre; Noé marche avec Dieu (Gen 6.9); Noé est un homme de foi (Héb 11.7).


• Dieu parle à Noé et Noé écoute la voix de Dieu, il prend Dieu très au sérieux (Gen 6.22)
  

Nous comprenons que Dieu n'est pas insensible à la vie de l'homme ici bas, mais qu'il y attache de l'attention; contrairement à plusieurs philosophies tendant à montrer que Dieu est indifférent à sa création, ce récit montre que Dieu observe l'humanité et ce qui s'y passe; Dieu révèle par ce jugement Son Autorité et Sa Sainteté, laquelle ne supporte pas le péché.

3/ l'Arche

• L'arche est un grand bateau destiné à recevoir la famille de Noé ainsi qu'un couple de tous les animaux peuplant la terre.
  


• Si l'on considère que l'ordre de Dieu à Noé de construire l'arche est donné lorsque ses fils étaient déjà mariés, Noé passe probablement 70-80 ans à construire l'Arche.
  


• Toutes les instructions pour construire l'Arche et pour y vivre sont données précisément à Noé; tout est prévu de la part de Dieu pour Noé et sa famille pour qu'ils survivent durant le déluge.
  

Vidéo : Quelques données techniques sur l'arche

4/ Le déluge

• Le déluge annoncé par Dieu arrive bel et bien: Ce que Dieu dit, sa main l'accomplit; il n'est pas homme pour mentir nous rappelle la Parole.


• Il est très probable que Noé ait cherché à avertir ses contemporains sur la venue du jugement et que Dieu a utilisé le temps de construction de l'Arche (80 ans environ) pour permettre à certains de se repentir.


• C'est Dieu qui ferme la porte de l'Arche, et non pas Noé ou ses fils; ce détail a son importance car il montre que Dieu choisit les temps de grâce et de jugement, et qu'Il décide de qui sera sauvé.
  

Ce déluge n'est pas simplement une inondation comme on peut en voir à la télévision, mais c'est un cataclysme à l'échelle planétaire; un volume astronomique d'eau déferle sur la terre, venant d'en haut, et de l'intérieur de la Terre, ceci pendant 40 jours.

• Toute la surface terrestre va être recouverte d'eau, montagnes y compris.


• Tout être vivant va mourir à l'exception de ceux vivant dans l'Arche.

5/ La renaissance

Au bout de 7 mois, l'Arche s'ancre sur la montagne Ararat en Turquie.
Au bout de 1 an, l'eau s'est completement retirée et le sol est sec.
Au bout de 1 an et 2 mois, Dieu ordonne à Noé de sortir de l'Arche avec tous les animaux.

• Dieu bénit les animaux afin qu'ils se multiplient comme lors de la création.
  


• Dieu s'engage à ne plus maudire la terre et à ne plus frapper tout ce qui vit, car Dieu connait le coeur de l'homme et sa disposition au mal; si Dieu ne s'était engagé de la sorte, il est probable qu'un autre jugement de la sorte aurait frappé à nouveau la Terre.
  


• Dieu fait une alliance avec Noé, qui sera symbolisée par l'Arc en Ciel; l'arc en ciel apparait après la pluie généralement lorsque les rayons du soleil se diffractent sur les gouttes d'eau en suspension dans l'air; au delà du simple aspect physique, il faut y voir le souvenir de l'Alliance de Dieu avec Noé et se dire : Dieu aurait pu frapper la terre une nouvelle fois, mais il ne le fait pas à cause de l'Alliance contractée.
  

6/ La symbolique du déluge au delà des faits

Le déluge marque le jugement d'une humanité pécheresse et impie, car Dieu ne peut supporter le péché.

Lorsque Noé quitte l'Arche, Dieu s'engage à ne plus jamais juger l'humanité par l'eau, mais celà n'annule en rien une autre possibilité de jugement car le coeur de l'homme restera mauvais.

En effet, un autre jugement arrivera dans l'histoire des hommes mais, au lieu de tomber sur l'humanité et de l'anéantir une seconde fois, il tombera sur Jésus Christ qui portera à la croix les péchés du monde entier; ce jugement détourné permettra à l'homme de recevoir le pardon des péchés et d'être réconcilié avec Dieu par la foi en Jésus-Christ; on peut voir là le formidable amour de notre créateur qui a pourvu au salut d'une humanité pécheresse; lire à ce sujet Esaie 53

On peut lire dans 1 Pierre 3.21 que le déluge est une figure du baptême par lequel passe le croyant; en effet, le baptême (par immersion) marque la fin d'une vie pécheresse éloignée de Dieu et le début d'une vie nouvelle consacrée à Dieu; ainsi, lors du baptême, la chair (c'est dire cette partie de moi même qui me pousse au péché) est jugée, tout comme du temps de Noé, mais avec comme finalité non pas la mort physique mais une nouvelle naissance, un corps habité par le Saint Esprit, une vie consacrée et soumise au Seigneur.

Néanmoins, un jugement final aura lieu sur l'humanité car celle-ci rejettera, malgré le sacrifice de Jésus-Christ, Dieu et Sa Parole au fur et à mesure que le temps avancera; ce jugement se fera progressivement (Lire Apocalypse) et se terminera par une destruction complete de la surface de la Terre par le feu (Lire 2 Pierre 3.10).

Cette fin donnera lieu à la venue d'un nouveau ciel et d'une nouvelle Terre, et à l'établissement de la Jerusalem céleste, lieu d'habitation éternel pour les hommes (Lire Apocalypse 21).

Conclusion:

Ainsi, nous constatons au travers du jugement sous Noé et du dernier jugement que Dieu a un plan de bénédiction qui suit le jugement; Dieu prépare à l'avance les éléments qui seront nécéssaires à la renaissance d'un monde aimant Dieu; il en est de même dans nos vies : les épreuves, les échecs peuvent parfois être le fruit de jugements de la part de Dieu, dans le but de nous faire réaliser la gravité de notre péché, et nous amener ainsi à une repentance sincère.

C'est aussi de cette manière que travaille le Seigneur dans le coeur des hommes et des femmes pour les amener à Lui avec l'aide du Saint Esprit :

"Et quand Il sera venu (le consolateur ou Saint Esprit), il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement" Jean 16.8.

Questions par groupe de 3 ou 4 (justifier les réponses à l'aide du texte Biblique):

1. Qui est Noé ? Quels sont ses ancêtres ? Qu'est-ce qui caractérise certains de ses ancêtres ?

1. Quel est l'état de l'humanité aux jours de Noé ?

2. Comment réagit Dieu devant l'état de l'humanité ? par indifférence ? par mépris ? Dieu n'a -t-il prévu que la condamnation de la Terre ou a t-il un autre plan en parallèle pour ceux qui sont justes ? Comment expliques-tu qu'un Dieu rempli d'amour puisse juger ainsi la Terre ?

3. Comment le jugement arrive-t-il ? comment se déroule-t-il ? Quel fils de Noé ferme la porte de l'Arche et qu'en penses -tu ?

4. Quelle est la signification de l'Arc En Ciel ? Dieu promet-t-il de ne plus jamais juger la Terre ?

5. Après une telle épreuve, l'homme ressort-il meilleur ? pourquoi ? que faut-il à l'homme pour changer ?

Liens de référence sur Noé et l'Arche:

• Bibliorama : Etude sur l'Arche de Noé


• Wikipédia : Arche de Noé

Les anges

1/ Introduction

Dieu a créé l’univers, la Terre et tout ce qu’elle renferme, la faune, la flore et bien sûr nous, les êtres humains; Il a créé tout ce qui est visible, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, Il a créé aussi ce qui est invisible, comme le Paradis, l’enfer, mais aussi les créatures célestes que l’on connaît sous le terme d’ «anges ».


2/ Quelques informations sur ces créatures que sont les anges

a) leur nombre

Luc 2.13
è « la multitude de l’armée céleste »

Hébreux 12.22
è « les myriades du chœur des anges » (une myriade = 10000)

Apocalypse 5.11
è « des myriades de myriades et des milliers de milliers » (approximativement 100 millions)

Daniel 7.10
è « dix mille millions » (10 milliards)


b) leur origine

Job 38.4-7
è Ils ont existé avant la création du monde physique

Col 1.16, Job 1.6
è Ils sont des créatures de Dieu


c) leur nature

Luc 24.4, Matthieu 28.2-3, Actes 1.10
è Ils sont des esprits incorporels mais qui peuvent se manifester sous forme visible et humaine.

2 Pierre 2.11, Psaume 103.20
è Ils sont doués d’une puissance surhumaine.


c) leur ministère

Les anges sont par définition les envoyés de Dieu ; ils accomplissent expressément les ordres de Dieu, notamment en faveur des croyants, mais aussi en ce qui concerne les jugements de Dieu sur le monde.
Ils observent avec intérêt l’œuvre de Christ sur terre.

è Matthieu 18.10 : Les enfants ont des anges gardiens.
è Matthieu 13.41 : Les anges s’occuperont de jeter en enfer ceux, croyants ou non, qui s’opposent au royaume de Dieu ou qui le salissent par leur attitude.
è Psaume 91.11 : Protection des anges pour les croyants
è Psaume 34.8 : Protection des anges pour les croyants
è Apocalypse 16 : Jugements de Dieu exécutés par des anges.

Témoignage d’un pasteur mulhousien qui s’est aperçu que la personne qu’il avait pris en stop était vraisemblablement un ange.
Témoignage d’un groupe de louange qui, après avoir enregistré un morceau, a réécouté l’enregistrement et entendu une immense chorale de voix cristallines et des instruments, alors qu’ils répétaient sans instrument.

3/ Les démons


Il existe une catégorie d’anges qui a été rejetée par Dieu que l’on appelle anges déchus ou démons ; ils sont organisés et ont à leur tête Satan.

a) l’origine de Satan

Selon la Bible, Satan était autrefois un ange avec une position très élevée ; cette affirmation vient du passage de Ezechiel 28.11-15 qui ne mentionne pas le nom de Satan explicitement mais y fait référence vraisemblablement.

è l’orgueil qui est né dans le cœur de cet ange a provoqué sa chute.

b) les différents noms que la Bible donne à Satan et aux démons

Le Diable, le prince de ce monde, l’adversaire, l’ennemi des âmes, le dieu de ce siècle.
Les démons sont aussi nommés esprits impurs

c) Le jugement par Dieu de Satan et sa destinée

Jean 12.31
è le prince de ce monde sera jeté dehors

Colossiens 2.15
è A la croix, les différentes organisations démoniaques ont été dépouillées et livrées en spectacle, c’est à dire que les puissances démoniaques ont perdu leurs droits définitivement face à Christ comme dans un tribunal et ont été montrées sous leur vraie nature ignoble et corrompue.

Apocalypse 20.1-3
è il sera lié et jeté pour mille ans dans l’abîme.

Apocalypse 20.10 / Matthieu 25.41
è il sera jeté dans l’étang de feu pour l’éternité

d) la personne de Satan et son action

Il est l’agent du mal , le mal personnifié
è Jean 13.2 / Matthieu 13.38 / Actes 5.3 / 2 Corinthiens 6.15

Il est menteur et le père du mensonge ; il pratique l’art de la séduction afin d’attirer un grand nombre de gens dans le péché, puis la perdition éternelle.

Il est l’ennemi de Dieu et son action vise à empêcher les hommes de venir à Christ ; Il vise particulièrement les croyants de diverses manières :

- le doute
- la tentation du péché
- l’accusation
- le découragement
- toutes sortes d’épreuves (maladie, souffrance, etc).

è l’apôtre Paul parle des « traits enflammés du malin » : Ephésiens 6.16
è Pierre parle du diable agissant comme un lion rugissant : 1 Pierre 5.8


Ces choses sont opérées, non seulement par Satan lui-même mais aussi par les démons qui sont à son service.


4/ L’autorité du croyant face au diable


Par la victoire de Jésus à la croix, les chrétiens sont délivrés de la puissance des ténèbres et reçoivent l’autorité sur Satan et ses démons.

è En venant à Christ, nous sommes délivrés du joug que le diable pouvait éventuellement mettre sur nous : la crainte, l’angoisse, divers péchés, des malédictions, etc.

Néanmoins, la victoire que l’on a sur le diable va dépendre très fortement de notre attitude :

Jacques 4.7
è ne pas lui donner accès à Satan, lui résister.
è Obéir à la Parole de Dieu.

Matthieu 12.43
è Jésus décrit là le danger de refuser de changer après avoir été visité et délivré par Dieu.


Ephésiens 6.10-17
-> Nous sommes engagés dans un combat avec les puissances sataniques, car le diable essaiera de nous récupérer ; nous devons combattre non contre les hommes mais bien contre les puissances qui influencent les hommes ; les armes du chrétien sont identiques à celles d’un soldat en campagne : la ceinture de la vérité (de la Parole de Dieu), la cuirasse de la justice (nous sommes justes devant Dieu à cause de Christ) ; les chaussures qui nous permettent de marcher sur des chemins difficiles ; le bouclier de la foi qui nous permet de ne pas être touché par les attaques du diable (doutes, découragement), le casque du salut qui garde nos pensées dans l’assurance du salut éternel ; l’épée de l’Esprit qui est la parole de Dieu.

Bâtir sa maison

1/ Nous bâtissons tous une maison

Voici ce que dit Jésus (Matthieu 7:24) :

« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l'homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 7.25 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la roche. 7.26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l'homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 7.27 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande. »

è Tout au long de notre vie, nous avançons selon une démarche constructive au travers de nos projets ; Il en est de même avec la vie chrétienne ; nous construisons notre vie chrétienne.
è Il existe beaucoup de différents styles de construction, de couleurs, de tailles ; néanmoins, on dira toujours d’une maison qu’elle est bien bâtie ou mal bâtie, il est en sera de même avec notre vie chrétienne : elle sera au final bien bâtie ou mal bâtie, solide ou fragile.

3/ La mise en pratique de la Parole de Dieu

- Qu’est-ce que la mise en pratique ?

è C’est réaliser quelque chose après avoir lu ou entendu comment faire (exemple : apprendre un sport, faire une maquette) ; c’est aussi appliquer dans ma propre vie un enseignement théorique.

- Mettre en pratique la Parole de Dieu, c’est obéir à ce que Dieu nous demande dans la Bible.

è L’obéissance à Dieu n’est pas naturelle chez l’homme ; ce travers vient de notre nature charnelle rebelle à Dieu ; cela se voit en premier lieu en Genèse lors de la chute d’Adam et Eve.
è Beaucoup de chrétiens ont du mal à obéir et prennent à la légère l’enseignement de la Bible ; venir au Seigneur est une chose, Le suivre chaque jour en est une autre.
è L’obéissance du chrétien est la clé de la bénédiction et d’une vie réussie.

- Face à la Parole de Dieu nous faisons automatiquement un choix : nous la mettons en pratique ou non.

Cette image de la maison bâtie sur le roc ou sur le sable est reprise également dans Luc 6.47 :

« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s'est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. »

Analysons ce que dit le Seigneur précisément dans ce passage :

- La première chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser.

Quiconque a déjà creusé un trou sait quel labeur cela représente : cela fait mal aux mains de manier une pioche pendant des heures, de rester ainsi courbé, sali par la terre en avalant de la poussière.

è Jésus donne là une première image concrète de ce que signifie « mettre en pratique la Parole » : creuser, mettre les mains dans la terre, c'est-à-dire que je ne m’en tiens pas à une vie chrétienne superficielle, sans contrainte, sans engagement de ma part, mais je prends du temps pour lire ma Bible et chercher à comprendre ce qu’elle dit, à comprendre ce que Dieu attend de moi.
D’autre part, tout comme il faut faire des plans avant de creuser les fondations et ne pas creuser n’importe où, je dois organiser ma vie chrétienne, avec le culte le Dimanche, les réunions en semaine éventuellement et bien sûr mes horaires de mon culte personnel et de la lecture de ma Bible.

è Cela me coûte un effort soutenu qui peut être pénible et me causer parfois de la souffrance.

è Creuser veut dire aussi être attentif ce que l’on entend de la Parole : si nous nous contentons d’écouter le prédicateur pour passer le temps, ou dans l’attente d’une histoire intéressante de sa part, nous ne mettons pas en pratique.

- L’homme sage de l’histoire construit patiemment sa maison en commençant par ce qui est invisible (les fondations) alors que l’homme insensé veut sa maison tout de suite

è Je ne dois pas céder à la tentation de faire immédiatement quelque de visible pour le Seigneur, de faire de l’ « activisme ».
Ce qui importe, ce n’est pas tant l’œuvre dans laquelle je m’engage que les fruits de mon engagement dans la vie chrétienne même s’ils ne viennent pas immédiatement.


- La seconde chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser profondément, jusqu’à ce qu’il trouve la roche, c'est-à-dire un appui stable pour sa maison.

è La profondeur des fondations d’une maison est en général de 60 à 90 cm ; c’est une norme qui garantit la solidité de l’édifice ; en dessous de cette norme, il y a une fragilité de l’édifice ; également il convient de drainer (permettre l’évacuation rapide de l’eau aux abords de la maison) le sol correctement : il faut imperméabiliser le côté extérieur de la fondation et mettre des grosses pierres pour que l’eau s’écoule le plus vite possible.

è Jésus nous incite là à mettre en pratique sa Parole et à surtout à persévérer jusqu’à ce que nous trouvions un bon appui dans cette Parole ; tant que doutons de l’efficacité des promesses de Jésus, il faut continuer à lire ces promesses jusqu’à ce que nous comprenions qu’elles sont véritables et sûres.


- La différence entre les deux maisons se révèle lorsque le mauvais temps arrive.

è La qualité de la construction va se révéler uniquement lorsque les problèmes arrivent.

è Au moyen Orient, le sable n’est pas de la même consistance que sur nos plages ; il s’agit d’un sable compact, dur qui donne l’impression d’être solide ; il n’y a que l’eau qui le désagrège complètement.

è Le mauvais temps représente les difficultés et les épreuves de notre vie : dans cette histoire, il frappe de tous les cotés : la pluie qui arrive d’en haut, l’inondation et le torrent attaquent la maison par le bas, tandis que le vent fait pression sur les murs ;

è La pluie représente par exemple la morosité, la grisaille de la vie qui peut atteindre notre moral et donner une certaine mélancolie ; le vent peut représenter l’opposition de notre famille, de nos camarades de classe, bref ceux qui ne sont pas d’accords avec nos choix, ceux qui nous critiquent et nous jugent mal, mais aussi une faiblesse dans un domaine précis qui nous freine ; l’inondation et le torrent peuvent représenter quant à eux une difficulté pénible comme l’échec dans notre cursus scolaire, une rupture avec un ami, le décès d’un proche, mais aussi la persécution, les insultes, la violence.



- La maison est bien bâtie lorsqu’elle est bâtie sur le roc.

è Le roc inaltérable pour notre vie est Jésus ; Il est la garantie d’une vie solide.


4/ Mettre en pratique …. quoi exactement ?


1/ La repentance, la nouvelle naissance (Matthieu 4.17 – Jean 3.5)

è Je dois m’examiner moi même et reconnaître mon péché, mes fautes et demander pardon au Seigneur ; il me faut ensuite accepter que Jésus rentre dans mon cœur ; c’est en fait son Esprit qui rentre en moi lorsque je l’accepte.

2/ Accepter que Jésus conduise ma vie (Matthieu 7.21)

è « Pourquoi dites vous Seigneur Seigneur et ne faites-vous pas ma volonté ? »

3/ Etre un bon témoignage devant les hommes (Matthieu 5.16)

è Mon entourage devrait remarquer, par mon attitude positive, par ma douceur, ma force intérieure, que le Saint Esprit vit en moi.

4/ Garder mes pensées pures (Matthieu 5.28-29)

è Je dois détourner mes yeux de toute affiche ou photo provocante ou rejeter toute pensée d’amertume.


5/ Ne pas me faire de soucis concernant le lendemain (Matthieu 6.34)

è Je dois apprendre à faire confiance au Seigneur en ce qui concerne mon avenir, que ce soit pour mes études, mon travail ou l’argent dont j’ai besoin.

6/ Pardonner aux autres, aimer mon prochain et mes ennemis (Matthieu 5.44)

è Je dois apprendre à ne pas garder de rancune envers celui ou celle qui me blesse, mais de m’efforcer de l’aimer et de prier pour lui ou pour elle.

7/ M’engager dans l’œuvre de Christ

è « utiliser ses talents » (Matthieu 25.14)

Un jeune homme nommé Joseph (2ème partie)

1/ Les grandes étapes de la vie de Joseph (de 30 ans jusqu’à sa mort)


- Joseph se marie. (Genèse 41.45)
- Le plan de Joseph pour lutter contre la famine à venir. (41.47-49)
- Il devient père de deux enfants. (41.50-52)
- Les années de famine. (41.53-57)
- 1ère venue des frères de Joseph en Egypte. (42.6-8)
- Joseph use d’un stratagème pour avoir des nouvelles de sa famille. (42.14-17)
- Ses frères reconnaissent leur faute. (42.19-22)
- 2ème voyage des frères en Egypte. (43.13-15)
- Joseph retrouve Benjamin. (43.27-30)
- Il se révèle à ses frères. (45.4-9)
- La famille de Jacob s’installe en Egypte. (46.5-7)
- La bénédiction de Jacob sur les deux fils de Joseph. (48.13-16)
- La bénédiction de Jacob sur chacun de ses fils. (49)



2/ Comment Joseph et sa famille ont-ils évolué ?


- Joseph est devenu un homme :

è Il a maintenant de très grandes responsabilités.
è Il est craint et très respecté.
è Il est devenu mari et chef de famille.

- Ses frères :

è Ils ne semblent pas avoir beaucoup évolué dans leur vie.
è Ils souffrent de la famine comme tous les gens.
è Malgré les années, ils se rappellent bien de ce qu’ils ont fait à Joseph leur frère.
è La souffrance et le remord les rendent plus humbles et plus prompts à réaliser leurs péchés.
è Le rêve de Joseph se réalise : ses frères s’agenouillent devant lui.

- Joseph a gardé ce cœur tendre et compatissant :

è A 17 ans, il rêvait qu’il dominerait sur sa famille ; maintenant il rêve d’avoir des nouvelles d’elle.
è Malgré une certaine mise en scène, il pardonne de tout son cœur à ses frères.
è Son père et son frère Benjamin lui manquent plus que tout.




3/ Que nous enseigne l’histoire de Joseph dans cette seconde partie ?


- Dieu a un plan pour chacun !

Nous ne sommes pas venus au monde par accident ; Nous sommes connus par Dieu dans le sein de notre mère avant même que nous naissions.
Nous ne grandissons pas dans un monde absurde, sans but et sans raison, mais sous le regard de Dieu qui nous aime, connaît tout de nous et a un projet particulier pour chacun de nous.
Mais le projet de Dieu pour moi ne peut se réaliser pleinement que si j’accepte Jésus dans mon cœur ; le choix m’appartient : marcher avec Jésus ou marcher selon ma propre volonté.


- Nos péchés nous retrouvent toujours !

Nos péchés ne sont jamais innocents et pèsent sur notre vie ; il se peut que nous ressentions une culpabilité dont on n’arrive pas à se défaire.
La seule manière d’être libéré des conséquences du péché est de venir à Jésus et avouer sincèrement notre faute ; Jésus a dit : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi » (Jean 6.37) ; il a le pouvoir de pardonner (Matthieu 9.6 et 1 Jean 1.9).



- Dieu change les coeurs !

Il est certain que les frères de Joseph ont été bouleversés par la compassion de leur frère qu’ils ont voulu tuer des années auparavant ; il est sûr que leurs sentiments ont définitivement changé après leur rencontre avec Joseph devenu 1er ministre d’Egypte.
Il en est de même avec chaque personne qui rencontre le Seigneur, son cœur change ; c’est l’expérience vécue par une foule de gens qui ont rencontré Jésus ; ils ne sont plus les mêmes car Dieu a le pouvoir de changer l’amertume en reconnaissance, la tristesse en joie, la violence en tendresse.



- La bénédiction des pères sur les enfants !

Dans l’Ancien Testament, les pères bénissent souvent leurs enfants en posant les mains sur la tête des enfants et en prononçant des paroles de bénédictions.
Cette façon de faire s’appelle l’imposition des mains ; on la retrouve dans le Nouveau Testament lorsque Jésus, par exemple, impose les mains aux petits enfants (Marc 10.16).
On trouve également l’imposition des mains dans l’ordre que donne Jésus à tous les chrétiens dans Marc 16.18.
Ainsi l’imposition des mains n’est pas une simple tradition juive, c’est un moyen que Dieu donne pour transmettre Sa bénédiction à une personne.

Un jeune homme nommé Joseph (1ère partie)

Un jeune homme nommé Joseph (1ère partie)


1/ Contexte de Joseph

Onzième enfant de Jacob; fils de l’amour entre Jacob et Rachel, tout comme Benjamin (dernier fils de Jacob).

Joseph signifie en hébreu : « L’Eternel ajoute ».


2/ Les grandes étapes de la vie de Joseph (jusqu’à 30 ans)

- Genèse 37.2 : Il a 17 ans et il garde le bétail de son père. (37.2-4)
- Genèse 37.5 et 9 : Il fait 2 rêves au sujet de son avenir. (37.5-9)
- Genèse 37.28 : Ses frères le vendent à des trafiquants. (37.26-27)
- Genèse 37.36 : Il est vendu ensuite à Potiphar, un chambellan du pharaon.
- Genèse 39.4 : Il est nommé intendant de la maison de Potiphar. (39.1-5)
- Genèse 39.20 : Il est jeté en prison suite aux accusations mensongères de la femme de Potiphar. (39.7-10) (39.17-20)
- Genèse 39.22 : Il devient superviseur des prisonniers. (39.21-23)
- Genèse 40.12 : Il explique la signification des rêves de l’échanson et du panetier. (40.5-8) (40.9-15)
- Genèse 41.1 : Le rêve du pharaon. (41.1-8)
- Genèse 41.16 : Joseph est appelé par le pharaon pour expliquer le rêve. (41.14-24) (41.25-32) (41.33-36)
- Genèse 41.39 : Joseph devient Premier ministre d’Egypte à 30 ans. (41.37-44)



3/ Qui est Joseph, comment est-il, quelle est sa personnalité ?


- « Chouchou » de son père : Jacob lui fait une tunique multicolore comme preuve de sa grande affection.

- Dieu lui parle et le prédestine à de grandes choses.

- Jalousie de ses frères : il rapporte à son père leurs mauvaises paroles ; au lieu de se taire, il expose ses rêves de domination à ses frères qui deviennent encore plus haineux.

- Il est élevé au plus haut rang de la nation
- Il sauve son pays d’un désastre (la famine de sept ans) qui aurait pu être terriblement meurtrier.
- Il est donc utilisé par Dieu pour sauvegarder le peuple juif (la famille de Jacob -descendance d’Abraham par Isaac) et lui assurer un avenir.

- Ses compétences :

è Il a reçu de Dieu la capacité d’expliquer les rêves.
è Il a la capacité de diriger et d’organiser (Il sera nommé intendant de Potiphar, surveillant général de la prison, et pour finir ministre du Pharaon).

- Son caractère :

è Il a un cœur pur, il manque de sagesse envers ses frères, mais n’a pas de méchanceté dans le cœur.
è Il est obéissant à son père.
è Il est vertueux (Il refuse de céder à la femme de Potiphar)
è Il croit en Dieu et il Le respecte profondément (refus de céder à la femme de Potiphar par peur de pécher).
è Il est persévérant dans l’épreuve.
è Il est apprécié des gens qui l’encadrent
è Il n’est pas corrompu par le pouvoir ou par l’argent (il garde la pureté de son cœur jusqu’au bout).
è Il garde un cœur pour sa famille, notamment ses frères à qui il pardonne de tout son cœur.



4/ Que nous enseigne l’histoire de Joseph ?


- Dieu parle parfois par des rêves.

è Il existe un certain nombre de passages bibliques où Dieu parle par des songes : par exemple à un autre Joseph (époux de Marie) au sujet de la grossesse de sa femme, pour lui recommander de s’exiler un temps en Egypte…

è Témoignage d’un couple de missionnaires français (Jean Paul & Yolande Leroy) travaillant en Indonésie parmi les enfants :

Les Leroy résident avec leur trois enfants en Australie, où ils se convertissent au Seigneur ; suite à quoi, ils ressentent que Dieu les appelle à partir en Mission ; avant d’aller en Malaisie pour un voyage missionnaire de contact, Dieu donne à Yolande un rêve :

« Dans mon rêve, J’ai vu une maison en bois avec beaucoup de jeunes filles vivant à l’intérieur ; alors le lendemain j’ai partagé avec ma famille ce rêve que Dieu m’a donné et nos enfants commencent à rire sachant bien que trois enfants étaient bien assez dans la famille.

Nous sommes allés en Malaisie pour 2 semaines puis nous sommes rentrés tout en sachant que Dieu nous appelaient pour le champ missionnaire ; nous avons reçu trois confirmation (prophétiques) nous disant que beaucoup de jeunes vivraient avec nous et que Dieu nous appelaient dans cette partie du monde pour cette raison.

Nous avons travaillé parmi le peuple Iban en Malaisie plus de deux ans, ouvrant de nouvelles églises dans beaucoup de villages; puis Dieu nous appela à l’intérieur des terres indonésiennes pour travailler au sein de l’ethnie Dayak.
Nous y avons fondé des églises et nous avons aussi préparé beaucoup de responsables pour la moisson de Dieu ; la même question revenait dans les villages que nous visitions ‘Que pouvez vous faire pour nos enfants ?’
L’éducation en Indonésie coûte cher et beaucoup de parents ne peuvent se permettre d’envoyer leurs enfants à l’école ; si les enfants peuvent néanmoins aller à l’école élémentaire de leur village, ils doivent ensuite aller étudier dans les grandes villes avec les problèmes d’installation que cela exige.

Ainsi le rêve est devenu réalité et en 1996 le premier bâtiment de la fondation ‘Damai Sejathera’ a été ouvert ; nous avons fini la première année scolaire avec plus de 60 filles et maintenant nous avons deux bâtiments qui peuvent accueillir plus de 220 enfants. »


è Au Moyen Orient, Dieu a parlé à un Imam au travers d’un rêve dans lequel il voyait un homme en blanc lui demander de lire la Bible ; cet Imam est devenu chrétien et a amené à la foi beaucoup de musulmans.

è Dieu peut te parler de cette façon ; dans ce cas, le rêve est suffisamment marquant pour que tu le prennes au sérieux et tu dois alors serrer dans ton cœur ce qu’Il te dit!

è Attention, la grande majorité des rêves ne viennent pas de Dieu, ils ne sont que des manifestations de notre inconscient.


- Il faut obéir à Dieu

è Joseph est obéissant à Dieu depuis son jeune âge ; la foi et l’obéissance sont des choses qu’il entretient depuis longtemps sans quoi il n’aurait pas une telle attitude devant la difficulté et la tentation.
è Son histoire nous révèle que Dieu accompagnait Joseph et faisait réussir ce qu’il faisait (Genèse 39.2, 21 et 23).


- Il faut per-sé-vé-rer !

è Dieu utilise souvent les épreuves et les difficultés pour parvenir à Ses fins ; les épreuves nous permettent d’acquérir de la maturité.

è Connais-tu des épreuves dans ta vie ?

è Il faut distinguer les épreuves voulues par Dieu, de celles qui sont le résultat de notre mauvaise conduite, ou celles qui sont engendrées par une malédiction ; si nous souffrons à cause d’un péché commis volontairement, nous devons demander pardon à Dieu sincèrement ; si nous subissons une suite d’épreuves inexpliquées (à caractère systématique), nous devons prier et être délivrés d’un éventuel lien démoniaque (acquis par nos ancêtres) ou peut-être un péché (visite de voyants ou de spirites), en priant si possible avec une personne forte dans la foi (les parents, le pasteur, les anciens, …).

è Le plus important face à la difficulté est de ne pas baisser les bras, mais de persévérer dans la prière et la foi que Dieu va nous délivrer.

è Dieu bénit l’obéissance : l’histoire de Joseph en est un exemple ; l’histoire des juifs illustre bien cette affirmation : Lorsqu’ils obéissaient à Ses lois, Dieu leur donnait la victoire sur leurs ennemis ; lorsqu’ils désobéissaient, ils connaissaient de cruelles défaites ; Dieu ne change pas, ce qu’il a fait pour Joseph, Il le fera pour toi si tu obéis.

Eric Liddell, celui qui honorait Dieu

Voici l’histoire d’un petit garçon qui aimait courir.
Cela se passe il y a très longtemps au début des années 1900 en Chine ; Eric est le fils de Mr et Mme Liddell, missionnaires écossais qui travaillent dans le nord de la Chine.
Depuis très jeune, le petit Eric aimait courir autour de sa maison, avec son frère ; son père était surpris de sa vitesse.
Malheureusement un jour le petit garçon tombe gravement malade à tel point qu’il ne peut plus bouger ses jambes ; Certaines personnes de son entourage disent que Eric ne pourra plus jamais courir.
Heureusement sa mère ne pense pas ainsi ; elle est persuadée que son fils pourra courir à nouveau ; alors, étant infirmière, elle lui masse régulièrement les jambes qui son complètement raides.
Effectivement Eric réapprend à marcher petit à petit à force de patience et de persévérance et, un jour, il peut à nouveau courir et jouer au foot…et combien cela lui sera utile plus tard.

Le jeune Eric Liddell, en plus de courir vite, est chrétien…

L’un des amis chinois d’Eric lui demande : « veux-tu venir jouer chez moi dimanche ? »
Eric répond par la négative : « Samedi c’est pas mieux ? »
« Pourquoi ?»
Eric répond : « Pour les chrétiens, le dimanche est un jour spécial qui appartient à Dieu et nous faisons des activités différentes de celles des autres jours de la semaine ».
« Ah, et quoi par exemple ? »

« Eh bien, nous allons à l’église, nous lisons des livres chrétiens, nous jouons à des jeux bibliques et nous mangeons un repas spécial…pleins de choses comme ça, c’est vraiment un jour super ! »

« C’est parce que ton père est missionnaire ? »

« Non c’est parce que Dieu nous demande de faire du dimanche un jour spécial. »

Comme beaucoup d’enfants de missionnaires de l’époque, les enfants Liddell rentrent en Grande Bretagne à la fin de l’école primaire pour poursuivre leur scolarité ; lorsqu’ils quittent leur école pour Londres, Eric et son frère vont étudier à l’Université d’Edimbourg ; Eric fait des études scientifiques mais ses 2 grandes passions sont sa foi et la course à pied.
En fait il court tellement vite qu’en 1924 il est sélectionné pour participer aux Jeux Olympiques !

Eric Liddell, qui a maintenant 21 ans, s’entraîne ferme pour le 100 m et le 200 m.
Mais suivons le lors d’une séance d’entraînement…

Il vient de passer la ligne d’arrivée ; son entraîneur regarde le chronomètre : « Très bien ! ton temps s’améliore de plus en plus ».
Eric reprend son souffle : « Je commence vraiment à être à l’aise pour courir le 100m mais je ne suis capable de tenir le rythme que pour le 100 m et le 200 m ; sur une distance plus longue, je n’y arrive pas. »
Son entraîneur sourit : « Nous allons miser sur toi pour le 100 m. »

Alors que les JO de Paris se rapprochent, Eric et son entraîneur reçoivent le programme des éliminatoires.
« Les éliminatoires pour le 100m sont prévus pour dimanche »

« Quoi ! » s’exclame Eric ; l’entraîneur continue et lui donne la date exacte des éliminatoires.
Eric pali : « Je ne ferai pas cette course », dit-il doucement mais fermement.

Stupéfaites, toutes les personnes présentes dans le vestiaire se taisent et cherchent à comprendre…
« Je suis chrétien » dit Eric ; « La Bible dit que le dimanche est le jour du Seigneur ; je refuse de faire une course le dimanche. »

C’est comme si tous les espoirs de l’équipe écossaise volaient en éclat ; ceux qui connaissent Eric comprennent les raisons de sa décision, même s’ils ne sont pas d’accord ; d’autres le considèrent comme un véritable traître qui abandonne son pays.
Les journaux ne l’épargnent pas.

Les Jeux Olympiques continuent.

Le coéquipier britannique d’Eric, Harold Abraham, remporte la médaille d’or pour la course du 100m et Eric est présent sur la ligne d’arrivée pour le féliciter ; c’est la première médaille d’or remportée par un britannique.
Puis vient la course du 200m ; les finalistes dont Harold, Eric et quatre américains.
Les deux amis prennent un bon départ, mais ils n’arrivent pas à maintenir le rythme ; Harold est relégué derrière.
Un américain dépasse Eric, puis un autre ; l’écossais maintient le rythme et il franchit la ligne d’arrivée en troisième position.
Il remporte la médaille de bronze, le meilleur résultat jamais obtenu par un britannique dans le 200m ; l’équipe britannique obtient vraiment d’excellents résultats.

« Veux-tu tenter le 400 m ? » demande l’entraîneur à Eric, d’un ton ferme car il a vraiment envie de voir Eric courir.
Eric ne sait pas ce qu’il doit faire ; ce n’est pas sa distance habituelle ; son chronomètre pour le 400 m n’a rien d’exceptionnel, surtout au niveau des Jeux Olympiques.
Malgré cela, il accepte de courir ; Eric se qualifie pour le second puis pour le troisième tour.
Il arrive en demi-finale et se qualifie de justesse pour la finale.
Mais quelles sont ses chances ?
Lors des courses de qualification, un coureur suisse a parcouru la distance en 48 secondes, faisant ainsi exploser le record de monde.

Lorsque les coureurs se rassemblent sur la ligne de départ, un orchestre de cornemuses se met à jouer une chanson écossaise ; à la fin de la chanson, les coureurs se mettent à leurs marques pour le départ ; le coup de feu du départ retentit et Eric s’élance à toute vitesse, en première position, comme s’il courait un 100m.
« Il est parti beaucoup trop vite ! » « Il n’arrivera jamais à maintenir cette allure ».
Avec ses bras et ses jambes qui volent dans toutes les directions, Eric continue de courir de toutes ses forces et dépasse la ligne des 100m…
Puis la marque des 200m est derrière lui et il n’a toujours pas ralenti ; la tête en arrière, il court à l’aveuglette mais il continue de courir.
Quand il arrive au niveau des 300m, l’un des américains accélère et se rapproche d’Eric.
« Il ralentit » dit quelqu’un. « Il commence à fatiguer » renchérit un autre.
En dépassant la ligne des 300m, Eric avale une grande bouffée d’air et force ses jambes à aller encore plus vite pour continuer à courir en accélérant.
L’américain, qui n’a pas encore réussit à dépasser Eric, voit le dos de son rival franchir triomphalement la ligne d’arrivée avec cinq mètre d’avance, pulvérisant ainsi le record du monde.
Des centaines de drapeaux britanniques et écossais s’agitent frénétiquement dans le stade et les acclamations font trembler le toit des tribunes.
« Merci ! Merci ! » Murmure Eric, essoufflé, à son Père céleste.
Rien n’est plus important pour lui que d’avoir observé le commandement de Dieu, et d’avoir respecté le Dimanche ; aujourd’hui Dieu l’a béni d’une manière inimaginable.

Une brillante carrière de sportif s’ouvre devant Eric ; mais ses amis ne sont pas surpris quand il leur annonce son intention de devenir missionnaire ; il souhaite retourner en Chine où il est né.

Eric Liddell se marie et a des enfants ; ses enfants reçoivent la même éducation que lui dans la même région de Chine.
Mais la région n’est plus aussi paisible car le Japon et la Chine sont en guerre.
Les troupes de soldats semblent être partout
Eric essaie d’encourager les chrétiens et annonce l’Evangile autour de lui ; il est comme un rayon de lumière dans cet endroit plein de ténèbres et de peur.

La situation devient trop dangereuse ; la femme et les enfants d’Eric sont évacués au Canada ; même si la famille lui manque beaucoup, Eric remercie Dieu car elle est à l’abri loin de cette zone de guerre.

Plus tard, tous les britanniques et les américains sont emprisonnés dans un camp d’internement, derrière des hauts murs et des barrières électrifiées.

Les prisonniers essaient de s’organiser un peu et Eric est chargé d’enseigner les mathématiques aux enfants ; « Oncle Eric », comme on l’appelle ici, devient l’un des hommes les plus appréciés dans le camp ; les enfants auxquels ce professeur chrétien enseigne les maths découvrent aussi des choses bien plus importantes.

Eric a probablement eu très envie de revoir sa famille, mais il n’en aura jamais l’occasion ; terriblement maigre, vêtu de haillons et souffrant d’une tumeur au cerveau, l’Ecossais volant ne peut marcher sans chanceler.
Il finit par mourir prisonnier de guerre.
Sujets de réflexion


- Le Sabbat ou jour du repos (l’équivalent du Dimanche pour nous)


Un des 10 commandements de l’Ancien Testament dit :
« Souviens toi du jour du Sabbat pour le sanctifier… » Exode 20.8-11

Ce commandement se retrouve à plusieurs endroits dans l’Ancien Testament :

Exode 31.15
Exode 34.21
Exode 35.3
Exode 23.12 : « …afin que ton bœuf et ton âne puissent se reposer, et afin que le fils de ta servante et l’immigrant puissent souffler ».
Lévitique 25.3-4 : Sabbat également pour la terre une année sur sept.

La loi sur le sabbat était assortie d’une sanction très dure pour quiconque la transgressait : la mort.
On peut comprendre ainsi pourquoi le Sabbat était observé scrupuleusement par les juifs dans l’Ancien Testament; on ne plaisantait pas avec les lois de Dieu !

Dans le nouveau Testament, les lois de l’Ancien Testament sont parfaitement accomplies par Jésus-Christ lui-même une fois pour toutes; nous ne sommes donc plus soumis à la stricte observation de ces lois et c’est la foi seule en Jésus qui nous accorde la Grâce de Dieu.
Néanmoins, si nous ne sommes pas soumis aux détails techniques de la loi judaïque, nous devons respecter et appliquer la pensée à l’origine de ces lois : le respect de Dieu et le respect du prochain.
En ce qui concerne le Sabbat ou Dimanche, l’Ancien Testament semble insister particulièrement sur ce jour comme marque de respect envers Dieu ; il convient donc de respecter ce jour sans pour autant tomber dans un légalisme pharisaïque.

En effet, Jésus, dans Marc 2.23, ne supprime pas le jour du Sabbat mais il insiste sur le fait que l’homme n’est pas esclave du Sabbat ; il dit que l’homme peut être amené devant un imprévu à travailler durant le Sabbat, sans pour cela pécher contre Dieu.
Jésus affirme que le Sabbat est fait pour le bien de l’homme, pour qu’il jouisse de ce jour de repos et non pas pour l’enfermer dans une pratique religieuse pénible.

Ce qui est très important, c’est le cœur avec lequel on met en pratique la Parole de Dieu ; Jésus condamne très sévèrement les pharisiens pour leur hypocrisie ; ils pratiquent la loi judaïque dans ses moindres détails, mais ils sont méchants au fond d’eux ; ils pratiquent leur religion sans égard pour Dieu, en croyant être les meilleurs des hommes.

Ainsi, la Bible nous demande de mettre à part un jour de la semaine pour honorer Dieu et pour nous reposer, dans la mesure de nos engagements professionnels ou autres; pour ceux qui sont obligés de travailler le Dimanche (hôpitaux, restauration, etc.), il est bon de rechercher un autre jour dans la semaine ; il est clair que des urgences diverses peuvent se présenter qui nous demandent de travailler ce jour là (un devoir de math à rendre pour lundi matin par exemple), il est donc normal que nous assumions nos responsabilités.

Ce jour de repos nous permet :

- d’honorer Dieu, au travers du culte, des moments passés avec notre famille (repas, etc.)
- de bénir notre prochain par le biais des visites à des personnes seules ou malades ou de l’aide apportée à droite ou à gauche.
- de nous reposer de notre semaine de travail.



- les passions et les loisirs

Dieu n’est pas contre les passions et les loisirs, que ce soit dans le sport, dans la musique, dans l’informatique, dans le jardinage, etc.…
Il nous donne des dons, des facultés avoir que nous les utilisions…

Mais il faut veiller à ne pas faire passer nos passions avant Dieu, et aussi savoir quelle priorité donner à tout ce que nous faisons.

Le problème quand on fait beaucoup de choses, ce sont les priorités ; si on n’a pas de priorités on fait les choses mal ; il est important de savoir ce qui est très important pour moi, important, moins important et enfin secondaire.

Si je dois travailler plus à l’école, il faudra alors que je passe moins de temps à regarder la télé, ou à jouer à la PlayStation.

De même ma vie chrétienne ne doit pas souffrir du temps passé avec les amis, sur l’ordinateur, etc.…
Nous devons veiller scrupuleusement à garder un temps pour lire la Bible, et pour prier, sans quoi nous risquons de perdre la joie et la force qui est en nous.

Matthieu 6.19 : «…Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur »

-> C’est la chose avec laquelle vous aimez passer votre temps que vous chérirez le plus, quelle qu’elle soit, la télé, l’ordinateur, les albums de Britney Spears, etc ; à tel point que vous ne pourrez peut-être plus vous en passer.

Matthieu 6.33 : «Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné par dessus »

Psaume 1.2 : «Heureux l’homme …qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et qui médite sa loi jour et nuit ! »

1 Corinthiens 9.24 : «Ne savez vous pas…»


- Dieu honore celui qui L’honore

Eric Liddell a dit : « Dieu honore celui qui L’honore » 1 Samuel 2.30
Il s’était fixé de garder le Dimanche comme jour exclusivement réservé au Seigneur.
Dieu l’a honoré car il a fait ça avec un cœur pur et non pas avec une attitude religieuse orgueilleuse, et Dieu lui a donné une médaille d’or aux Jeux Olympiques ainsi que la reconnaissance de tout son pays.
Rappelez vous, les gens étaient très fâchés contre Eric Liddell parce qu’il a risqué la place de son pays aux Jeux Olympiques, mais Dieu a changé cet échec apparent entre une formidable victoire, pourquoi ? Parce que Eric a placé Dieu à la première place.

Un des hommes qui a honoré Dieu est Daniel : Il a continué d’adresser un culte à Dieu malgré l’interdiction du roi, et s’est retrouvé dans la fosse aux lions…

Daniel 6.8 : « …quiconque, dans l’espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. »

Daniel 6.11 : «Lorsque Daniel sut que le décret était signé, il monta dans sa maison où les fenêtres étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois par jour, il se mettait à genoux, il priait et louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. »

Daniel 6.17 : «Alors le roi ordonna d’amener Daniel et de le jeter dans la fosse aux lions… »

Daniel 6.23 : «Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions qui ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant Lui…»


Romains 10.11: «Quiconque croit en Lui ne sera point confus »
Autre version: «Dieu ne peut pas décevoir ceux qui croient en Lui»

Dieu agit envers nous comme nous agissons dans notre vie :

-> Psaume 18.26-27

Rétribution de Dieu envers celui qui L’honore :

-> Psaume 128


- Avoir le courage de ses opinions


Matthieu 10.32: « …Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux»


Etre un témoin de Christ.


- On se souvient plus des héros de la foi que des héros du stade.