Bâtir sa maison
1/ Nous bâtissons tous une maison
Voici ce que dit Jésus (Matthieu 7:24) :
« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l'homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 7.25 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la roche. 7.26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l'homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 7.27 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande. »
è Tout au long de notre vie, nous avançons selon une démarche constructive au travers de nos projets ; Il en est de même avec la vie chrétienne ; nous construisons notre vie chrétienne.
è Il existe beaucoup de différents styles de construction, de couleurs, de tailles ; néanmoins, on dira toujours d’une maison qu’elle est bien bâtie ou mal bâtie, il est en sera de même avec notre vie chrétienne : elle sera au final bien bâtie ou mal bâtie, solide ou fragile.
3/ La mise en pratique de la Parole de Dieu
- Qu’est-ce que la mise en pratique ?
è C’est réaliser quelque chose après avoir lu ou entendu comment faire (exemple : apprendre un sport, faire une maquette) ; c’est aussi appliquer dans ma propre vie un enseignement théorique.
- Mettre en pratique la Parole de Dieu, c’est obéir à ce que Dieu nous demande dans la Bible.
è L’obéissance à Dieu n’est pas naturelle chez l’homme ; ce travers vient de notre nature charnelle rebelle à Dieu ; cela se voit en premier lieu en Genèse lors de la chute d’Adam et Eve.
è Beaucoup de chrétiens ont du mal à obéir et prennent à la légère l’enseignement de la Bible ; venir au Seigneur est une chose, Le suivre chaque jour en est une autre.
è L’obéissance du chrétien est la clé de la bénédiction et d’une vie réussie.
- Face à la Parole de Dieu nous faisons automatiquement un choix : nous la mettons en pratique ou non.
Cette image de la maison bâtie sur le roc ou sur le sable est reprise également dans Luc 6.47 :
« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s'est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. »
Analysons ce que dit le Seigneur précisément dans ce passage :
- La première chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser.
Quiconque a déjà creusé un trou sait quel labeur cela représente : cela fait mal aux mains de manier une pioche pendant des heures, de rester ainsi courbé, sali par la terre en avalant de la poussière.
è Jésus donne là une première image concrète de ce que signifie « mettre en pratique la Parole » : creuser, mettre les mains dans la terre, c'est-à-dire que je ne m’en tiens pas à une vie chrétienne superficielle, sans contrainte, sans engagement de ma part, mais je prends du temps pour lire ma Bible et chercher à comprendre ce qu’elle dit, à comprendre ce que Dieu attend de moi.
D’autre part, tout comme il faut faire des plans avant de creuser les fondations et ne pas creuser n’importe où, je dois organiser ma vie chrétienne, avec le culte le Dimanche, les réunions en semaine éventuellement et bien sûr mes horaires de mon culte personnel et de la lecture de ma Bible.
è Cela me coûte un effort soutenu qui peut être pénible et me causer parfois de la souffrance.
è Creuser veut dire aussi être attentif ce que l’on entend de la Parole : si nous nous contentons d’écouter le prédicateur pour passer le temps, ou dans l’attente d’une histoire intéressante de sa part, nous ne mettons pas en pratique.
- L’homme sage de l’histoire construit patiemment sa maison en commençant par ce qui est invisible (les fondations) alors que l’homme insensé veut sa maison tout de suite
è Je ne dois pas céder à la tentation de faire immédiatement quelque de visible pour le Seigneur, de faire de l’ « activisme ».
Ce qui importe, ce n’est pas tant l’œuvre dans laquelle je m’engage que les fruits de mon engagement dans la vie chrétienne même s’ils ne viennent pas immédiatement.
- La seconde chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser profondément, jusqu’à ce qu’il trouve la roche, c'est-à-dire un appui stable pour sa maison.
è La profondeur des fondations d’une maison est en général de 60 à 90 cm ; c’est une norme qui garantit la solidité de l’édifice ; en dessous de cette norme, il y a une fragilité de l’édifice ; également il convient de drainer (permettre l’évacuation rapide de l’eau aux abords de la maison) le sol correctement : il faut imperméabiliser le côté extérieur de la fondation et mettre des grosses pierres pour que l’eau s’écoule le plus vite possible.
è Jésus nous incite là à mettre en pratique sa Parole et à surtout à persévérer jusqu’à ce que nous trouvions un bon appui dans cette Parole ; tant que doutons de l’efficacité des promesses de Jésus, il faut continuer à lire ces promesses jusqu’à ce que nous comprenions qu’elles sont véritables et sûres.
- La différence entre les deux maisons se révèle lorsque le mauvais temps arrive.
è La qualité de la construction va se révéler uniquement lorsque les problèmes arrivent.
è Au moyen Orient, le sable n’est pas de la même consistance que sur nos plages ; il s’agit d’un sable compact, dur qui donne l’impression d’être solide ; il n’y a que l’eau qui le désagrège complètement.
è Le mauvais temps représente les difficultés et les épreuves de notre vie : dans cette histoire, il frappe de tous les cotés : la pluie qui arrive d’en haut, l’inondation et le torrent attaquent la maison par le bas, tandis que le vent fait pression sur les murs ;
è La pluie représente par exemple la morosité, la grisaille de la vie qui peut atteindre notre moral et donner une certaine mélancolie ; le vent peut représenter l’opposition de notre famille, de nos camarades de classe, bref ceux qui ne sont pas d’accords avec nos choix, ceux qui nous critiquent et nous jugent mal, mais aussi une faiblesse dans un domaine précis qui nous freine ; l’inondation et le torrent peuvent représenter quant à eux une difficulté pénible comme l’échec dans notre cursus scolaire, une rupture avec un ami, le décès d’un proche, mais aussi la persécution, les insultes, la violence.
- La maison est bien bâtie lorsqu’elle est bâtie sur le roc.
è Le roc inaltérable pour notre vie est Jésus ; Il est la garantie d’une vie solide.
4/ Mettre en pratique …. quoi exactement ?
1/ La repentance, la nouvelle naissance (Matthieu 4.17 – Jean 3.5)
è Je dois m’examiner moi même et reconnaître mon péché, mes fautes et demander pardon au Seigneur ; il me faut ensuite accepter que Jésus rentre dans mon cœur ; c’est en fait son Esprit qui rentre en moi lorsque je l’accepte.
2/ Accepter que Jésus conduise ma vie (Matthieu 7.21)
è « Pourquoi dites vous Seigneur Seigneur et ne faites-vous pas ma volonté ? »
3/ Etre un bon témoignage devant les hommes (Matthieu 5.16)
è Mon entourage devrait remarquer, par mon attitude positive, par ma douceur, ma force intérieure, que le Saint Esprit vit en moi.
4/ Garder mes pensées pures (Matthieu 5.28-29)
è Je dois détourner mes yeux de toute affiche ou photo provocante ou rejeter toute pensée d’amertume.
5/ Ne pas me faire de soucis concernant le lendemain (Matthieu 6.34)
è Je dois apprendre à faire confiance au Seigneur en ce qui concerne mon avenir, que ce soit pour mes études, mon travail ou l’argent dont j’ai besoin.
6/ Pardonner aux autres, aimer mon prochain et mes ennemis (Matthieu 5.44)
è Je dois apprendre à ne pas garder de rancune envers celui ou celle qui me blesse, mais de m’efforcer de l’aimer et de prier pour lui ou pour elle.
7/ M’engager dans l’œuvre de Christ
è « utiliser ses talents » (Matthieu 25.14)
Voici ce que dit Jésus (Matthieu 7:24) :
« Quiconque entend donc ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à l'homme prudent qui a bâti sa maison sur la roche ; 7.25 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur la roche. 7.26 Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met point en pratique, sera semblable à l'homme insensé, qui a bâti sa maison sur le sable ; 7.27 Et lorsque la pluie est tombée, et que les torrents sont venus, et que les vents ont soufflé, et ont donné contre cette maison, elle est tombée, et sa ruine a été grande. »
è Tout au long de notre vie, nous avançons selon une démarche constructive au travers de nos projets ; Il en est de même avec la vie chrétienne ; nous construisons notre vie chrétienne.
è Il existe beaucoup de différents styles de construction, de couleurs, de tailles ; néanmoins, on dira toujours d’une maison qu’elle est bien bâtie ou mal bâtie, il est en sera de même avec notre vie chrétienne : elle sera au final bien bâtie ou mal bâtie, solide ou fragile.
3/ La mise en pratique de la Parole de Dieu
- Qu’est-ce que la mise en pratique ?
è C’est réaliser quelque chose après avoir lu ou entendu comment faire (exemple : apprendre un sport, faire une maquette) ; c’est aussi appliquer dans ma propre vie un enseignement théorique.
- Mettre en pratique la Parole de Dieu, c’est obéir à ce que Dieu nous demande dans la Bible.
è L’obéissance à Dieu n’est pas naturelle chez l’homme ; ce travers vient de notre nature charnelle rebelle à Dieu ; cela se voit en premier lieu en Genèse lors de la chute d’Adam et Eve.
è Beaucoup de chrétiens ont du mal à obéir et prennent à la légère l’enseignement de la Bible ; venir au Seigneur est une chose, Le suivre chaque jour en est une autre.
è L’obéissance du chrétien est la clé de la bénédiction et d’une vie réussie.
- Face à la Parole de Dieu nous faisons automatiquement un choix : nous la mettons en pratique ou non.
Cette image de la maison bâtie sur le roc ou sur le sable est reprise également dans Luc 6.47 :
« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique.
Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s'est jeté contre cette maison, sans pouvoir l'ébranler, parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui entend, et ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti une maison sur la terre, sans fondement. Le torrent s'est jeté contre elle: aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison a été grande. »
Analysons ce que dit le Seigneur précisément dans ce passage :
- La première chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser.
Quiconque a déjà creusé un trou sait quel labeur cela représente : cela fait mal aux mains de manier une pioche pendant des heures, de rester ainsi courbé, sali par la terre en avalant de la poussière.
è Jésus donne là une première image concrète de ce que signifie « mettre en pratique la Parole » : creuser, mettre les mains dans la terre, c'est-à-dire que je ne m’en tiens pas à une vie chrétienne superficielle, sans contrainte, sans engagement de ma part, mais je prends du temps pour lire ma Bible et chercher à comprendre ce qu’elle dit, à comprendre ce que Dieu attend de moi.
D’autre part, tout comme il faut faire des plans avant de creuser les fondations et ne pas creuser n’importe où, je dois organiser ma vie chrétienne, avec le culte le Dimanche, les réunions en semaine éventuellement et bien sûr mes horaires de mon culte personnel et de la lecture de ma Bible.
è Cela me coûte un effort soutenu qui peut être pénible et me causer parfois de la souffrance.
è Creuser veut dire aussi être attentif ce que l’on entend de la Parole : si nous nous contentons d’écouter le prédicateur pour passer le temps, ou dans l’attente d’une histoire intéressante de sa part, nous ne mettons pas en pratique.
- L’homme sage de l’histoire construit patiemment sa maison en commençant par ce qui est invisible (les fondations) alors que l’homme insensé veut sa maison tout de suite
è Je ne dois pas céder à la tentation de faire immédiatement quelque de visible pour le Seigneur, de faire de l’ « activisme ».
Ce qui importe, ce n’est pas tant l’œuvre dans laquelle je m’engage que les fruits de mon engagement dans la vie chrétienne même s’ils ne viennent pas immédiatement.
- La seconde chose que fait l’homme qui bâtit la maison solide est de creuser profondément, jusqu’à ce qu’il trouve la roche, c'est-à-dire un appui stable pour sa maison.
è La profondeur des fondations d’une maison est en général de 60 à 90 cm ; c’est une norme qui garantit la solidité de l’édifice ; en dessous de cette norme, il y a une fragilité de l’édifice ; également il convient de drainer (permettre l’évacuation rapide de l’eau aux abords de la maison) le sol correctement : il faut imperméabiliser le côté extérieur de la fondation et mettre des grosses pierres pour que l’eau s’écoule le plus vite possible.
è Jésus nous incite là à mettre en pratique sa Parole et à surtout à persévérer jusqu’à ce que nous trouvions un bon appui dans cette Parole ; tant que doutons de l’efficacité des promesses de Jésus, il faut continuer à lire ces promesses jusqu’à ce que nous comprenions qu’elles sont véritables et sûres.
- La différence entre les deux maisons se révèle lorsque le mauvais temps arrive.
è La qualité de la construction va se révéler uniquement lorsque les problèmes arrivent.
è Au moyen Orient, le sable n’est pas de la même consistance que sur nos plages ; il s’agit d’un sable compact, dur qui donne l’impression d’être solide ; il n’y a que l’eau qui le désagrège complètement.
è Le mauvais temps représente les difficultés et les épreuves de notre vie : dans cette histoire, il frappe de tous les cotés : la pluie qui arrive d’en haut, l’inondation et le torrent attaquent la maison par le bas, tandis que le vent fait pression sur les murs ;
è La pluie représente par exemple la morosité, la grisaille de la vie qui peut atteindre notre moral et donner une certaine mélancolie ; le vent peut représenter l’opposition de notre famille, de nos camarades de classe, bref ceux qui ne sont pas d’accords avec nos choix, ceux qui nous critiquent et nous jugent mal, mais aussi une faiblesse dans un domaine précis qui nous freine ; l’inondation et le torrent peuvent représenter quant à eux une difficulté pénible comme l’échec dans notre cursus scolaire, une rupture avec un ami, le décès d’un proche, mais aussi la persécution, les insultes, la violence.
- La maison est bien bâtie lorsqu’elle est bâtie sur le roc.
è Le roc inaltérable pour notre vie est Jésus ; Il est la garantie d’une vie solide.
4/ Mettre en pratique …. quoi exactement ?
1/ La repentance, la nouvelle naissance (Matthieu 4.17 – Jean 3.5)
è Je dois m’examiner moi même et reconnaître mon péché, mes fautes et demander pardon au Seigneur ; il me faut ensuite accepter que Jésus rentre dans mon cœur ; c’est en fait son Esprit qui rentre en moi lorsque je l’accepte.
2/ Accepter que Jésus conduise ma vie (Matthieu 7.21)
è « Pourquoi dites vous Seigneur Seigneur et ne faites-vous pas ma volonté ? »
3/ Etre un bon témoignage devant les hommes (Matthieu 5.16)
è Mon entourage devrait remarquer, par mon attitude positive, par ma douceur, ma force intérieure, que le Saint Esprit vit en moi.
4/ Garder mes pensées pures (Matthieu 5.28-29)
è Je dois détourner mes yeux de toute affiche ou photo provocante ou rejeter toute pensée d’amertume.
5/ Ne pas me faire de soucis concernant le lendemain (Matthieu 6.34)
è Je dois apprendre à faire confiance au Seigneur en ce qui concerne mon avenir, que ce soit pour mes études, mon travail ou l’argent dont j’ai besoin.
6/ Pardonner aux autres, aimer mon prochain et mes ennemis (Matthieu 5.44)
è Je dois apprendre à ne pas garder de rancune envers celui ou celle qui me blesse, mais de m’efforcer de l’aimer et de prier pour lui ou pour elle.
7/ M’engager dans l’œuvre de Christ
è « utiliser ses talents » (Matthieu 25.14)
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