lundi, janvier 9

Eric Liddell, celui qui honorait Dieu

Voici l’histoire d’un petit garçon qui aimait courir.
Cela se passe il y a très longtemps au début des années 1900 en Chine ; Eric est le fils de Mr et Mme Liddell, missionnaires écossais qui travaillent dans le nord de la Chine.
Depuis très jeune, le petit Eric aimait courir autour de sa maison, avec son frère ; son père était surpris de sa vitesse.
Malheureusement un jour le petit garçon tombe gravement malade à tel point qu’il ne peut plus bouger ses jambes ; Certaines personnes de son entourage disent que Eric ne pourra plus jamais courir.
Heureusement sa mère ne pense pas ainsi ; elle est persuadée que son fils pourra courir à nouveau ; alors, étant infirmière, elle lui masse régulièrement les jambes qui son complètement raides.
Effectivement Eric réapprend à marcher petit à petit à force de patience et de persévérance et, un jour, il peut à nouveau courir et jouer au foot…et combien cela lui sera utile plus tard.

Le jeune Eric Liddell, en plus de courir vite, est chrétien…

L’un des amis chinois d’Eric lui demande : « veux-tu venir jouer chez moi dimanche ? »
Eric répond par la négative : « Samedi c’est pas mieux ? »
« Pourquoi ?»
Eric répond : « Pour les chrétiens, le dimanche est un jour spécial qui appartient à Dieu et nous faisons des activités différentes de celles des autres jours de la semaine ».
« Ah, et quoi par exemple ? »

« Eh bien, nous allons à l’église, nous lisons des livres chrétiens, nous jouons à des jeux bibliques et nous mangeons un repas spécial…pleins de choses comme ça, c’est vraiment un jour super ! »

« C’est parce que ton père est missionnaire ? »

« Non c’est parce que Dieu nous demande de faire du dimanche un jour spécial. »

Comme beaucoup d’enfants de missionnaires de l’époque, les enfants Liddell rentrent en Grande Bretagne à la fin de l’école primaire pour poursuivre leur scolarité ; lorsqu’ils quittent leur école pour Londres, Eric et son frère vont étudier à l’Université d’Edimbourg ; Eric fait des études scientifiques mais ses 2 grandes passions sont sa foi et la course à pied.
En fait il court tellement vite qu’en 1924 il est sélectionné pour participer aux Jeux Olympiques !

Eric Liddell, qui a maintenant 21 ans, s’entraîne ferme pour le 100 m et le 200 m.
Mais suivons le lors d’une séance d’entraînement…

Il vient de passer la ligne d’arrivée ; son entraîneur regarde le chronomètre : « Très bien ! ton temps s’améliore de plus en plus ».
Eric reprend son souffle : « Je commence vraiment à être à l’aise pour courir le 100m mais je ne suis capable de tenir le rythme que pour le 100 m et le 200 m ; sur une distance plus longue, je n’y arrive pas. »
Son entraîneur sourit : « Nous allons miser sur toi pour le 100 m. »

Alors que les JO de Paris se rapprochent, Eric et son entraîneur reçoivent le programme des éliminatoires.
« Les éliminatoires pour le 100m sont prévus pour dimanche »

« Quoi ! » s’exclame Eric ; l’entraîneur continue et lui donne la date exacte des éliminatoires.
Eric pali : « Je ne ferai pas cette course », dit-il doucement mais fermement.

Stupéfaites, toutes les personnes présentes dans le vestiaire se taisent et cherchent à comprendre…
« Je suis chrétien » dit Eric ; « La Bible dit que le dimanche est le jour du Seigneur ; je refuse de faire une course le dimanche. »

C’est comme si tous les espoirs de l’équipe écossaise volaient en éclat ; ceux qui connaissent Eric comprennent les raisons de sa décision, même s’ils ne sont pas d’accord ; d’autres le considèrent comme un véritable traître qui abandonne son pays.
Les journaux ne l’épargnent pas.

Les Jeux Olympiques continuent.

Le coéquipier britannique d’Eric, Harold Abraham, remporte la médaille d’or pour la course du 100m et Eric est présent sur la ligne d’arrivée pour le féliciter ; c’est la première médaille d’or remportée par un britannique.
Puis vient la course du 200m ; les finalistes dont Harold, Eric et quatre américains.
Les deux amis prennent un bon départ, mais ils n’arrivent pas à maintenir le rythme ; Harold est relégué derrière.
Un américain dépasse Eric, puis un autre ; l’écossais maintient le rythme et il franchit la ligne d’arrivée en troisième position.
Il remporte la médaille de bronze, le meilleur résultat jamais obtenu par un britannique dans le 200m ; l’équipe britannique obtient vraiment d’excellents résultats.

« Veux-tu tenter le 400 m ? » demande l’entraîneur à Eric, d’un ton ferme car il a vraiment envie de voir Eric courir.
Eric ne sait pas ce qu’il doit faire ; ce n’est pas sa distance habituelle ; son chronomètre pour le 400 m n’a rien d’exceptionnel, surtout au niveau des Jeux Olympiques.
Malgré cela, il accepte de courir ; Eric se qualifie pour le second puis pour le troisième tour.
Il arrive en demi-finale et se qualifie de justesse pour la finale.
Mais quelles sont ses chances ?
Lors des courses de qualification, un coureur suisse a parcouru la distance en 48 secondes, faisant ainsi exploser le record de monde.

Lorsque les coureurs se rassemblent sur la ligne de départ, un orchestre de cornemuses se met à jouer une chanson écossaise ; à la fin de la chanson, les coureurs se mettent à leurs marques pour le départ ; le coup de feu du départ retentit et Eric s’élance à toute vitesse, en première position, comme s’il courait un 100m.
« Il est parti beaucoup trop vite ! » « Il n’arrivera jamais à maintenir cette allure ».
Avec ses bras et ses jambes qui volent dans toutes les directions, Eric continue de courir de toutes ses forces et dépasse la ligne des 100m…
Puis la marque des 200m est derrière lui et il n’a toujours pas ralenti ; la tête en arrière, il court à l’aveuglette mais il continue de courir.
Quand il arrive au niveau des 300m, l’un des américains accélère et se rapproche d’Eric.
« Il ralentit » dit quelqu’un. « Il commence à fatiguer » renchérit un autre.
En dépassant la ligne des 300m, Eric avale une grande bouffée d’air et force ses jambes à aller encore plus vite pour continuer à courir en accélérant.
L’américain, qui n’a pas encore réussit à dépasser Eric, voit le dos de son rival franchir triomphalement la ligne d’arrivée avec cinq mètre d’avance, pulvérisant ainsi le record du monde.
Des centaines de drapeaux britanniques et écossais s’agitent frénétiquement dans le stade et les acclamations font trembler le toit des tribunes.
« Merci ! Merci ! » Murmure Eric, essoufflé, à son Père céleste.
Rien n’est plus important pour lui que d’avoir observé le commandement de Dieu, et d’avoir respecté le Dimanche ; aujourd’hui Dieu l’a béni d’une manière inimaginable.

Une brillante carrière de sportif s’ouvre devant Eric ; mais ses amis ne sont pas surpris quand il leur annonce son intention de devenir missionnaire ; il souhaite retourner en Chine où il est né.

Eric Liddell se marie et a des enfants ; ses enfants reçoivent la même éducation que lui dans la même région de Chine.
Mais la région n’est plus aussi paisible car le Japon et la Chine sont en guerre.
Les troupes de soldats semblent être partout
Eric essaie d’encourager les chrétiens et annonce l’Evangile autour de lui ; il est comme un rayon de lumière dans cet endroit plein de ténèbres et de peur.

La situation devient trop dangereuse ; la femme et les enfants d’Eric sont évacués au Canada ; même si la famille lui manque beaucoup, Eric remercie Dieu car elle est à l’abri loin de cette zone de guerre.

Plus tard, tous les britanniques et les américains sont emprisonnés dans un camp d’internement, derrière des hauts murs et des barrières électrifiées.

Les prisonniers essaient de s’organiser un peu et Eric est chargé d’enseigner les mathématiques aux enfants ; « Oncle Eric », comme on l’appelle ici, devient l’un des hommes les plus appréciés dans le camp ; les enfants auxquels ce professeur chrétien enseigne les maths découvrent aussi des choses bien plus importantes.

Eric a probablement eu très envie de revoir sa famille, mais il n’en aura jamais l’occasion ; terriblement maigre, vêtu de haillons et souffrant d’une tumeur au cerveau, l’Ecossais volant ne peut marcher sans chanceler.
Il finit par mourir prisonnier de guerre.
Sujets de réflexion


- Le Sabbat ou jour du repos (l’équivalent du Dimanche pour nous)


Un des 10 commandements de l’Ancien Testament dit :
« Souviens toi du jour du Sabbat pour le sanctifier… » Exode 20.8-11

Ce commandement se retrouve à plusieurs endroits dans l’Ancien Testament :

Exode 31.15
Exode 34.21
Exode 35.3
Exode 23.12 : « …afin que ton bœuf et ton âne puissent se reposer, et afin que le fils de ta servante et l’immigrant puissent souffler ».
Lévitique 25.3-4 : Sabbat également pour la terre une année sur sept.

La loi sur le sabbat était assortie d’une sanction très dure pour quiconque la transgressait : la mort.
On peut comprendre ainsi pourquoi le Sabbat était observé scrupuleusement par les juifs dans l’Ancien Testament; on ne plaisantait pas avec les lois de Dieu !

Dans le nouveau Testament, les lois de l’Ancien Testament sont parfaitement accomplies par Jésus-Christ lui-même une fois pour toutes; nous ne sommes donc plus soumis à la stricte observation de ces lois et c’est la foi seule en Jésus qui nous accorde la Grâce de Dieu.
Néanmoins, si nous ne sommes pas soumis aux détails techniques de la loi judaïque, nous devons respecter et appliquer la pensée à l’origine de ces lois : le respect de Dieu et le respect du prochain.
En ce qui concerne le Sabbat ou Dimanche, l’Ancien Testament semble insister particulièrement sur ce jour comme marque de respect envers Dieu ; il convient donc de respecter ce jour sans pour autant tomber dans un légalisme pharisaïque.

En effet, Jésus, dans Marc 2.23, ne supprime pas le jour du Sabbat mais il insiste sur le fait que l’homme n’est pas esclave du Sabbat ; il dit que l’homme peut être amené devant un imprévu à travailler durant le Sabbat, sans pour cela pécher contre Dieu.
Jésus affirme que le Sabbat est fait pour le bien de l’homme, pour qu’il jouisse de ce jour de repos et non pas pour l’enfermer dans une pratique religieuse pénible.

Ce qui est très important, c’est le cœur avec lequel on met en pratique la Parole de Dieu ; Jésus condamne très sévèrement les pharisiens pour leur hypocrisie ; ils pratiquent la loi judaïque dans ses moindres détails, mais ils sont méchants au fond d’eux ; ils pratiquent leur religion sans égard pour Dieu, en croyant être les meilleurs des hommes.

Ainsi, la Bible nous demande de mettre à part un jour de la semaine pour honorer Dieu et pour nous reposer, dans la mesure de nos engagements professionnels ou autres; pour ceux qui sont obligés de travailler le Dimanche (hôpitaux, restauration, etc.), il est bon de rechercher un autre jour dans la semaine ; il est clair que des urgences diverses peuvent se présenter qui nous demandent de travailler ce jour là (un devoir de math à rendre pour lundi matin par exemple), il est donc normal que nous assumions nos responsabilités.

Ce jour de repos nous permet :

- d’honorer Dieu, au travers du culte, des moments passés avec notre famille (repas, etc.)
- de bénir notre prochain par le biais des visites à des personnes seules ou malades ou de l’aide apportée à droite ou à gauche.
- de nous reposer de notre semaine de travail.



- les passions et les loisirs

Dieu n’est pas contre les passions et les loisirs, que ce soit dans le sport, dans la musique, dans l’informatique, dans le jardinage, etc.…
Il nous donne des dons, des facultés avoir que nous les utilisions…

Mais il faut veiller à ne pas faire passer nos passions avant Dieu, et aussi savoir quelle priorité donner à tout ce que nous faisons.

Le problème quand on fait beaucoup de choses, ce sont les priorités ; si on n’a pas de priorités on fait les choses mal ; il est important de savoir ce qui est très important pour moi, important, moins important et enfin secondaire.

Si je dois travailler plus à l’école, il faudra alors que je passe moins de temps à regarder la télé, ou à jouer à la PlayStation.

De même ma vie chrétienne ne doit pas souffrir du temps passé avec les amis, sur l’ordinateur, etc.…
Nous devons veiller scrupuleusement à garder un temps pour lire la Bible, et pour prier, sans quoi nous risquons de perdre la joie et la force qui est en nous.

Matthieu 6.19 : «…Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur »

-> C’est la chose avec laquelle vous aimez passer votre temps que vous chérirez le plus, quelle qu’elle soit, la télé, l’ordinateur, les albums de Britney Spears, etc ; à tel point que vous ne pourrez peut-être plus vous en passer.

Matthieu 6.33 : «Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné par dessus »

Psaume 1.2 : «Heureux l’homme …qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et qui médite sa loi jour et nuit ! »

1 Corinthiens 9.24 : «Ne savez vous pas…»


- Dieu honore celui qui L’honore

Eric Liddell a dit : « Dieu honore celui qui L’honore » 1 Samuel 2.30
Il s’était fixé de garder le Dimanche comme jour exclusivement réservé au Seigneur.
Dieu l’a honoré car il a fait ça avec un cœur pur et non pas avec une attitude religieuse orgueilleuse, et Dieu lui a donné une médaille d’or aux Jeux Olympiques ainsi que la reconnaissance de tout son pays.
Rappelez vous, les gens étaient très fâchés contre Eric Liddell parce qu’il a risqué la place de son pays aux Jeux Olympiques, mais Dieu a changé cet échec apparent entre une formidable victoire, pourquoi ? Parce que Eric a placé Dieu à la première place.

Un des hommes qui a honoré Dieu est Daniel : Il a continué d’adresser un culte à Dieu malgré l’interdiction du roi, et s’est retrouvé dans la fosse aux lions…

Daniel 6.8 : « …quiconque, dans l’espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. »

Daniel 6.11 : «Lorsque Daniel sut que le décret était signé, il monta dans sa maison où les fenêtres étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; et trois fois par jour, il se mettait à genoux, il priait et louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. »

Daniel 6.17 : «Alors le roi ordonna d’amener Daniel et de le jeter dans la fosse aux lions… »

Daniel 6.23 : «Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions qui ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant Lui…»


Romains 10.11: «Quiconque croit en Lui ne sera point confus »
Autre version: «Dieu ne peut pas décevoir ceux qui croient en Lui»

Dieu agit envers nous comme nous agissons dans notre vie :

-> Psaume 18.26-27

Rétribution de Dieu envers celui qui L’honore :

-> Psaume 128


- Avoir le courage de ses opinions


Matthieu 10.32: « …Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux»


Etre un témoin de Christ.


- On se souvient plus des héros de la foi que des héros du stade.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

une histoire vrai qui nous apprend beaucoup . Merci à l'auteur

10:19 AM  

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